Le journal d’Anne Franck

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Résumé à ma manière 

Les Pays Bas sont occupés par les nazis.

12 juin 1942. Anne, pour son anniversaire, reçoit un journal et décide de s’y confier et d’y écrire, partageant ainsi ses doutes et désirs.

On la suit tout d’abord lorsqu’elle vit à Amsterdam avec sa famille. Puis, les conditions pour les juifs s’aggravent et Anne nous emmène avec elle à l’Annexe, où elle continue de raconter les évènements qui arrivent chaque jour au côté de ses 7 compagnons clandestins.

Le Journal se finit le 1er août 1944, par des derniers mots qui décrivent parfaitement l’évolution de la maturité d’Anne. Trois jours après, tous les habitants de l’Annexe sont arrêtés puis envoyés dans différents camps de concentration.

Florilège de citations/fragments 

« Quand quelqu’un vient de l’extérieur, les vêtements pleins de vent et le visage encore froid, j’ai envie de me cacher la tête sous les couvertures pour ne pas penser : « Quand aurons-nous le droit de respirer l’air frais ? » Et comme je ne peux pas cacher ma tête sous les couvertures, mais dois au contraire la tenir droite et digne, ces pensées me viennent malgré tout, et pas seulement une fois mais plusieurs, des milliers de fois. Tu peux me croire, quand on est enfermé pendant un an et demi, certains jours, on en a assez. Au mépris de toute justice ou de toute ingratitude, il est impossible de chasser ce sentiment. Faire du vélo, danser, siffler, découvrir le monde, me sentir jeune, savoir que je suis libre, voilà à quoi j’aspire et pourtant je ne dois rien en montrer parce que, imagine un peu, si nous nous mettions tous les huit à nous plaindre ou à prendre des airs malheureux où en serions-nous ? »

« La clandestinité, les cachettes sont devenues des notions aussi familières que l’habitude, autrefois, de mettre les pantoufles de Papa devant le poêle. Des organisations comme Vrij Nederland, qui fabriquent de fausses pièces d’identité, prêtent de l’argent aux clandestins, libèrent des endroits pour en faire des cachettes et offrent du travail aux jeunes chrétiens qui se cachent, il en existe énormément, et il est étonnant de constater la capacité de travail, la noblesse de cœur et le désintéressement de ces personnes prêtes à perdre leur vie pour aider et pour sauver les autres. Nos protecteurs en sont le meilleur exemple, eux qui nous ont aidés jusqu’à présent à traverser ces temps difficiles et finiront, je l’espère, par nous amener sains et saufs sur l’autre rive, sinon il faudra partager le sort de tous ceux que l’on recherche. »

Lettre à l’auteur

Chère Anne,

J’ai longuement pensé à ce que je pouvais t’écrire, et comme tu le dis dans ton journal « Le papier a plus de patience que les gens ».Tu as raison, parce que j’ai maintenant recommencé cette lettre plusieurs fois et je pense que beaucoup de monde aurait été agacé.

Pour moi, tu représentes la jeunesse, la joie de vivre, l’amour, et beaucoup d’autres choses aussi. Tu es à mes yeux si forte d’avoir traversé tous ces évènements sans jamais perdre espoir. Espoir que la guerre se finisse vite et que tu puisses retourner à l’école, espoir que le monde aille mieux. C’est ce que j’aime chez toi et dans ton journal : tu ne sembles jamais abandonner.

Parfois aussi, tu écrivais sous le coup de la colère contre tes parents, et de l’émotion puis tu t’en excusais rapidement avec une note en dessous, mais ces sentiments si honnêtes et vifs nous permettent de nous identifier à toi parce que nous aussi, nous ressentons ces sentiments, alors on se sent moins seuls.

Ton journal est une œuvre d’art, Anne. Tu en aurais été très fière.

Perrine