Les âmes grises par Camélia

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Cette histoire raconte les souvenirs d’un officier de police. L’histoire se passe durant la première guerre mondiale à V. On pourrait supposer que c’est Verdun. Un jour, le corps d’une petite fille, que tout le village connaissait et appelait « Belle de jour », est retrouvé sur la berge d’une petite rivière, le premier lundi de décembre en 1917. Tout le long de ce livre cet officier de police se remémore l’affaire de cette petite fille qu’on a retrouvé morte. Non seulement l’affaire est racontée, mais en plus de ça, au fur et à mesure du récit, on découvre le secret de cet officier de police qui au début était anonyme. Au final on ne sait pas qui est l’assassin de la fillette.

Florilège de citations

« Ça ne tient pas à grand-chose le bonheur. Parfois ça tient à un fil, parfois à un bras. La guerre c’est le monde cul par dessus tête : elle parvient à faire amputé le plus heureux des hommes. »

« La mort brutale prend les belles choses, mais les garde en l’état. C’est là sa vraie grandeur. On ne peut pas lutter contre.»

« C’est étrange comme la mort peut arriver. Il n’y a pas que le couteau, la balle ou l’obus : une petite lettre peut suffire, une simple lettre pleine de bons sentiments et de comparaison tue aussi sûrement qu’une arme. »

 

Portrait chinois du livre

Si c’était un pays, ce serait la Sibérie ou la Russie

Si c’était une couleur, ce serait le gris, le noir et le blanc

Si c’était une musique, ce serait Lettre à Élise de Beethoven

Si c’était un animal, ce serait un renard

si c’était un paysage, ce serait une forêt

Si c’était un objet, ce serait un journal personnel

Si c’était une saison, ce serait l’hiver

Si c’était un thème de film, ce serait un film mélancolique

Impressions de lecteur

Je trouve que c’est un récit assez facile à lire mais quelque fois pas très compréhensible parce que le temps est dans le désordre. Quand l’officier de police se souvient de cette histoire, il écrit tout ce qu’il lui passe par la tête sans faire attention à la chronologie de l’histoire. Mais on s’y retrouve quand même.

Vers la fin du récit on sent bien que l’officier de police se sent coupable de ce qui est arrivé et de son secret.

Camélia Teffert 2nde2