La critique de Jamil

Le fils de Jean

Un film bouleversant

par Jamil

Le fils de Jean raconte l’histoire de Mathieu qui apprend que son vrai père, qu’il n’a jamais connu, est mort. Il va donc au Québec, la patrie de ce père inconnu. Et, à partir de là, nous allons suivre Mathieu au Québec. Philippe Lioret traite des liens familiaux forts notamment père/ fils et frère / sœur, comme lors de la scène où Mathieu décide de partir au Canada malgré la compétition de judo de son fils : il va donc parler à l’enfant, s’ excuser de son absence et lui promettre de rentrer le plus tôt possible pour assister à sa compétition. Durant tout le film, cette promesse l’accompagne et il va vouloir rentrer plus tôt pour son fils.

Philippe Lioret met très bien en scène ces relations grâce à des acteurs qui se plongent dans leur rôle tels que Pierre Deladonchamps dans le rôle de Mathieu et Gabriel Arcand dans le rôle de Pierre, celui qui se présente comme l’ami du père de Mathieu, mais qui est bien plus que ça.

Il nous montre aussi qu’une famille reste une famille malgré les distances, comme celle qui sépare Bettina, la fille de Pierre, de sa famille. La jeune femme habite de l’autre côté du continent, à Vancouver, et elle revient tout de même au Québec pour l’enterrement de Jean, l’ami de son père. Il y a bien sûr Mathieu qui traverse l’océan pour connaître sa famille, assister à l’enterrement de son père et, ce qui est bouleversant, en trouver un.