La critique de Maya

Quand un homme se cherche

par Maya

Le film de Philippe Lioret, Le Fils de Jean, nous plonge dans la quête d’identité et de famille d’un jeune homme, Mathieu, ayant grandi sans son père. C’est lorsqu’il reçoit un mystérieux coup de téléphone lui annonçant que son père voulait le rencontrer avant sa mort, qu’il se rend là-bas, au Canada.

Poussé par sa détermination et sa curiosité, il part à la rencontre de ses frères, sur les belles terres québécoises. Mathieu est un personnage à qui nous nous identifions et auquel nous nous attachons, en partie grâce à la proximité constante de la caméra avec lui ; le visage du personnage principal est toujours assez proche du spectateur, de cette façon, nous pouvons facilement discerner ses expressions et ses sentiments.

Ce film est une leçon de vie sur l’amour paternel et l’amour entre les hommes et les femmes. A travers de nombreux personnages, il nous montre l’importance de la famille et de ses liens. L’importance du pardon.

Entre suspens et délivrance, nous nous retrouvons en plein milieu d’un conflit familial qui nous montre un personnage, qui semble à première vue dur et froid mais dont le coeur est empli d’amour.

Philippe Lioret est un réalisateur qui joue sur la proximité des personnages et sur leurs émotions, comme nous avons pu le voir dans beaucoup de ses films précédents. Il travaille les émotions et tout particulièrement, dans ce film là. Comme par exemple dans l’une des scènes révélatrices, dans la voiture, lorsque Angie, la femme de Pierre croise le regard de Mathieu dans le rétroviseur.